J’adore faire du shopping dans le Marais le samedi après midi, flâner dans ses petites rues, fouler les pavés irréguliers, me perdre (car ça m’arrive souvent). Mais malheureusement, en y allant un samedi, il m’a toujours été impossible de goûter à la gastronomie juive, les établissements la servant étant fermés le samedi pour cause de Shabbat.
Vendredi dernier, travaillant dans le quartier exceptionnellement, je n’ai pas laissé passer ma chance et j’ai pu enfin tester les fallafels version juive (je suis plutôt une habituée de sa version libanaise). Pour cela, j’ai décidé de faire le « mouton » en pénétrant dans le restaurant devant lequel la queue était la plus fournie. Il s’agissait de « L’as du fallafel »
Cette anecdote permet de vous situer le cadre de « L’as du fallafel ». Nous sommes dans une cantine, très propre, bien aménagée, mais ne recherchez pas le grand luxe. La nappe est en papier, on vous sert dans des assiettes en plastique, rien de très glamour donc. Et pour accentuer ce côté « bonne franquette », les murs sont tapissés de photos de Lenny Kravitz posant avec le gérant du restaurant. Kitch mais ça fait son charme.
L’équipe, composée essentiellement de personnes d’origine israélienne, est adorable, le sourire est là, la rapidité également. C’est exactement ce qu’on attend du personnel de ce type d’établissement.
On termine comme d’habitude avec le prix. Les plats sont bien trop chers, tout comme les entrées. 15€ une assiette, minimum 5€ une entrée, ça fait cher pour une cantine. Mais le sandwich à 7.50€ est dans la moyenne quand on y réfléchit. N’est-ce pas le prix qu’on paye dans un mauvais kebab ?
Conclusion : j’ai beaucoup aimé mon passage rue des Rosiers, mais j’avoue avoir une préférence tout de même pour la version libanaise de ce type de cuisine (je pense notamment aux échoppes libanaises près de Saint Michel). A testé quand même pour l’ambiance !
L'As du fallafel
34 rue des Rosiers
75004 Paris
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