lundi 30 juillet 2012

Le Dirigeable (15e)




Symbole de la gastronomie parisienne, incontournable pour le touriste, le bistrot est une marque forte de la capitale française. Mais malheureusement, il est devenu de plus en plus difficile de déjeuner dans un bon bistrot. Bonne pioche pour moi : en allant au "Dirigeable", j'ai pu déguster la véritable cuisine parisienne.









D'abord question décoration, on est dans un classique bistro chic. C'est propre, net, tout en boiseries, miroirs et ardoises. Personnellement, j'aime ce type de décoration sans chichi mais soignée. Le personnel est charmant et surtout très informé. Une question? Le serveur n'hésitera pas à vous conseiller, vous renseigner, avec une assurance réconfortante.

Comme il nous l'a dit, c'est son travail que de bien nous servir. C'est un véritable bon point, surtout lorsque l'on connait la mauvaise réputation qu'à le service français (parisien?)..Comme l'ambiance ci-dessus décrite, la carte est d'une simplicité déconcertante. Ce n'est pas un épais livret que l'on vous donne, mais une plaquette en plexi sur laquelle est accroché une vulgaire feuille "Word". Au début, un peu perplexe, je dois finalement admettre que cette carte épurée fait toute la valeur du Dirigeable. En effet, le menu changeant tous les jours en fonction du marché, le restaurant est obligé de se tenir à cet outil pratique qu'est la plaquette afin de pouvoir effectuer les modifications quotidiennes.


Parlons des plats maintenant (l'essentiel n'est-ce pas?). Peu farouche en matière de cuisine, j'ai choisi en entrée la fricassée de coeur de canard et champignons. Ce fut une véritable délice. Pas si fort en goût (ce que je pouvais redouter avec les coeurs), délicatement parfumée, servie en juste quantité, cette entrée s'est révélée être une bonne surprise. Elle était cependant un chouïa trop épicée, mais aimant les plats relevés, ça ne m'a guère incommodée. Pour les personnes plus classiques, le Dirigeable proposait ce jour là des entrées plus conventionnelles telles qu'une terrine de foie de volaille ou du filet de maquereau accompagné de céleri rémoulade maison évidemment. Les assiettes de mes compagnons étant reparties vides, je suppose qu'ici encore, les entrées furent un succès.

Pour ce qui est du plat, j'ai choisi un suprême de pintade au curry. Si la viande était un régal, le curry ne venant que parfumer la chair et non la noyer, l'accompagnement fut pour moi une déception. Servir ce plat avec des légumes à l'eau ne m'a pas paru judicieux, et gustavivement, c'était assez plat...


En toute logique, on termine avec les desserts qui sont dans la pure tradition française : crème brulée, moelleux au chocolat, fromage blanc au miel.... Bien exécutés, je n'ai rien à en redire. Est-ce qu'ils m'ont fait planée? Non. Est-ce que j'en suis déçue? Non également. C'était simplement bon, et c’est déjà pas mal.

Comme à mon habitude, je conclus cet article avec ce qui peut parfois se révéler douloureux : l'addition. Et bien au Dirigeable, la note est douce, 22€ l'entrée, plat, dessert. Un prix si bas pour ua fait du in si bon repas, je m'en étonne encore. Mais n'est-ce pas l'essence même du bistro que d'être accessible à tous?

Conclusion : Simplicité et qualité sont les meilleurs adjectifs pour qualifier le Dirigeable. Ca fait du bien de se dire qu'il existe encore ce type d'adresses dans Paris. 

PS : impossible de vous poster les photos des plats que je ne retrouve plus... 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire